La machine était mise en place non loin de la grange, bien calée sur ses grosses roues en fer, elle était reliée par une courroie à la locomobile, ou au moteur Bernard.
Il fallait cinq ou six personnes pour la servir.
Un homme tout en haut du gerbier, ou sur le char, qui lançait avec sa fourche les gerbes une à une sur la batteuse, ou se trouvaient deux personnes, une qui coupait les liens, l’autre qui dirigeait les gerbes déliées les épis de blé vers la gueule du monstre !
Le blé coulait par saccades par des petites trappes dans des sacs accrochés à la machine, le responsable aux sacs, était là pour surveiller le remplissage, des qu’un sac était plein, il le transportait sur le dos et allait le verser dans le grenier.
Un autre homme s’occupait à dégager la paille
Tout ce travail d'équipe s’effectuait tout l'aprés midi jusqu'au soir dans un bruit assourdissant !
Il fallait souvent étancher la soif de tous ces hommes couverts de poussière, les femmes assuraient le service, ce jour là on buvait quelques litres de vin, du gros rouge tiré du tonneau.
La maîtresse de maison pendant ce temps s’affairait dans sa cuisine, il fallait assurer les repas de midi mais aussi celui du soir.
Pour la commune d'Auxillac il n'y avait qu'une ou deux batteuses qui se déplaçaient de ferme en ferme, ici sur cette photo (d'aprés mes renseignements) ce serait la toute première batteuse, la seule du Paven faisant à ses débuts le tour du village !
Les petits paysans produisant peu de blé, faisaient encore la caoucado !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire