Le jour de la vendange (comme pour la tuaille du cochon) c’était un peu la fête, la famille était sollicité, les voisins venaient donner un coup de main.
Tout ce qui allait servir pour cette journée de vendange avait été préparé à l’avance, la futaille avait été trempée, rincée à la fontaine ou au ruisseau, à la cave la tine était déjà prête pour recevoir la récolte.
Et par une belle journée d’Octobre c’était le départ des chars pour la vigne, il fait encore de belles journées ensoleillées en automne, mais les matins commencent à être frisquets !
Les femmes et les enfants coupaient le raisin, des que les paniers étaient pleins il fallait les vider dans les corbeilles, ensuite les hommes transportaient sur leur dos le raisin et le vidaient dans les sémals, sur le char au chemin tout en bas de la vigne
Cela en faisait des allers et retours dans ces vignes toutes pentues, exposées plein sud, la matinée passait ainsi très vite, l'Angélus venait de sonner au clocher du village, la maîtresse était déja arrivée avec tous ces cabas, c'était l'heure du déjeuner, le temps d'une pose bien méritée.
Les bonbonnes de vin avaient étés amenées des le matin, elles étaient au frais dans la petite maison de vigne, mais les hommes n’avaient pas attendu le midi pour se désaltérer.
On entendant au loin, ces équipes de vendangeurs, ce jour là il s'en racontait des histoires, ça rigolait, parfois ça chahutait, ainsi le travail paraissait moins pénible.
On entendant au loin, ces équipes de vendangeurs, ce jour là il s'en racontait des histoires, ça rigolait, parfois ça chahutait, ainsi le travail paraissait moins pénible.
Le raisin récolté était vidé dans un fouloir (une tine) il était pressé, ensuite la récolte fermentait 15 à 20 jours
Le vin nouveau qui coulait du robinet était le meilleur, on tirait ensuite un vin de seconde catégorie, la draco !
Le vin nouveau qui coulait du robinet était le meilleur, on tirait ensuite un vin de seconde catégorie, la draco !
J’ai retrouvé sur un vieux document, une statistique agricole datant de 1856.
La commune d’Auxillac avait déclaré travailler 4 hectares de vignes, et produit 5 hectolitres de vin en moyenne par hectares
Sur le canton de La Canourgue notre commune était classée deuxième, avant Banassac.
La commune d’Auxillac avait déclaré travailler 4 hectares de vignes, et produit 5 hectolitres de vin en moyenne par hectares
Sur le canton de La Canourgue notre commune était classée deuxième, avant Banassac.
Puis au mois de Novembre, c'était l'alambic, mais ceci est une autre histoire.
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