La Latte des élus.
Il est une vieille coutume qui se perpétue encore de nos jours dans nos villages Lozériens, après chaque élection de fêter ainsi les élus , en leur érigeant un Mai, (en Lozère nous appelons cela une latte), avant de partager le verre de l'amitié.
Un grand sapin, ou pin, est dressé devant la maison de l'élu.
l'arbre est décoré, orné de couronne de fleurs, et d'une plaque indiquant " Honneur à notre Maire, ou Honneur à notre Conseiller " le nombre de couronnes indiquant le nombre de mandats.
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8 mars 2019
11 nov. 2018
Auxillac - Morts pour la Patrie
En ce jour particulier du 11 novembre 2018
Jour de commémoration du centenaire de la fin de la terrible et longue guerre 1914 - 1918.
Notre département de Lozère y a largement laissé sa contribution, voir les longues listes de ceux qui n'en sont pas revenus, sur les plaques de nos monuments aux morts, parfois plusieurs enfants d'une même famille, ceci pour défendre notre chère patrie, pour que nous retrouvions notre chère liberté, honneurs à ces braves.
Ils avaient 21, 30, 44 ans, 4 ans de souffrances, leur vie anéantie, tout ça pour la bêtise des hommes, une pensée à ceux qui avaient la chance si on peut dire d'en revenir, meurtris dans leur chair, de par les horreurs vécus là bas dans les tranchées, des copains laissés sur les champs de bataille, mais quel gâchis, ne pas les oublier, pour que les générations futures ne revivent jamais plus ça !
Jour de commémoration du centenaire de la fin de la terrible et longue guerre 1914 - 1918.
Notre département de Lozère y a largement laissé sa contribution, voir les longues listes de ceux qui n'en sont pas revenus, sur les plaques de nos monuments aux morts, parfois plusieurs enfants d'une même famille, ceci pour défendre notre chère patrie, pour que nous retrouvions notre chère liberté, honneurs à ces braves.
Ils avaient 21, 30, 44 ans, 4 ans de souffrances, leur vie anéantie, tout ça pour la bêtise des hommes, une pensée à ceux qui avaient la chance si on peut dire d'en revenir, meurtris dans leur chair, de par les horreurs vécus là bas dans les tranchées, des copains laissés sur les champs de bataille, mais quel gâchis, ne pas les oublier, pour que les générations futures ne revivent jamais plus ça !
7 janv. 2018
Cadoule Site Gallo-Romain - Ron de Gleïso
A proximité du hameau de Cadoule, (commune de la Canourgue) sur la colline qui domine la vallée d'Auxillac, de nombreux clapas indiquent une occupation Gallo Romaine.
Un premier habitat fut découvert en 1870, sous la direction de M André, puis redécouverte du site en 1958, par M Vigarié, puis le groupe d'Archéologie Antique du TCF, sans oublier l'abbé Pierre Peyre, avec par la suite la découverte de nouveaux habitats, en tout huit habitats prospectés, de 1958 à 1968, ces nombreuses campagnes ont permis de mettre à jour cet important ensemble Gallo -Romain, de Ron de Gleïso.
Toutes ces fouilles ont permis la découverte de nombreux fragments de statues, de céramiques, d'objets divers, plus un nombre important de monnaies, (monnaies romaines datées du 1er au III eme siècle après JC) les experts en la matière pensent qu'il s'agirait peut être d'un lieu de culte abrité.
A présent la nature à repris ses droits, tout est recouvert par la végétation, les pins, genevriers, buis, etc.
Source " Extrait du bulletin de la Socité des Lettres, Sciences et Arts de la Lozère, Année 1968, écri par l'Abbé Pierre Peyre "
Un premier habitat fut découvert en 1870, sous la direction de M André, puis redécouverte du site en 1958, par M Vigarié, puis le groupe d'Archéologie Antique du TCF, sans oublier l'abbé Pierre Peyre, avec par la suite la découverte de nouveaux habitats, en tout huit habitats prospectés, de 1958 à 1968, ces nombreuses campagnes ont permis de mettre à jour cet important ensemble Gallo -Romain, de Ron de Gleïso.
Toutes ces fouilles ont permis la découverte de nombreux fragments de statues, de céramiques, d'objets divers, plus un nombre important de monnaies, (monnaies romaines datées du 1er au III eme siècle après JC) les experts en la matière pensent qu'il s'agirait peut être d'un lieu de culte abrité.
A présent la nature à repris ses droits, tout est recouvert par la végétation, les pins, genevriers, buis, etc.
Source " Extrait du bulletin de la Socité des Lettres, Sciences et Arts de la Lozère, Année 1968, écri par l'Abbé Pierre Peyre "
27 nov. 2017
Le boulanger
Etant gamin j'ai connu aussi le passage des commerçants ambulants
Si j'ai bonne mémoire Mr Pouget du Monastier fut l'un des derniers épiciers à parcourir (avec son tube Citroën) tous les Mercredis les places d'Auxillac, du Paven, Corréjac, Marijoulet, et Chardonnet.
Le Samedi c'était au tour du boucher, Mr Podevigne de Marvejols,
Deux boulangers, passaient en alternance une fois par semaine.
J'ai connu le père Deltour qui nous livrait le pain avec son cheval et sa charrette, puis ce fut le tour de son fils Jean au volant de sa 203 Peugeot fourgonnette, à l'époque on prenait le pain pour la semaine, le gros pain fendu, ou la tourte ronde, le pain frais on en mangeait pas souvent.
Il fallait bien faire le plein, d'épicerie, de pain, ou de viande pour la semaine, car peu de gens possédaient une voiture,
Photo ci contre au village de Corréjac, (les Parisiens en ce mois d'Août étaient en vacances), Mme Paul, et Mme Courtot, et le petit fils Patrick, avaient entendu le coup de klaxon du boulanger Deltour, ces deux dames en profitaient pour échanger avec d'autres villageois quelques nouvelles du pays, cette photo me remet en mémoire de bons souvenirs.
Si j'ai bonne mémoire Mr Pouget du Monastier fut l'un des derniers épiciers à parcourir (avec son tube Citroën) tous les Mercredis les places d'Auxillac, du Paven, Corréjac, Marijoulet, et Chardonnet.
Le Samedi c'était au tour du boucher, Mr Podevigne de Marvejols,
Deux boulangers, passaient en alternance une fois par semaine.
J'ai connu le père Deltour qui nous livrait le pain avec son cheval et sa charrette, puis ce fut le tour de son fils Jean au volant de sa 203 Peugeot fourgonnette, à l'époque on prenait le pain pour la semaine, le gros pain fendu, ou la tourte ronde, le pain frais on en mangeait pas souvent.
Il fallait bien faire le plein, d'épicerie, de pain, ou de viande pour la semaine, car peu de gens possédaient une voiture,
Photo ci contre au village de Corréjac, (les Parisiens en ce mois d'Août étaient en vacances), Mme Paul, et Mme Courtot, et le petit fils Patrick, avaient entendu le coup de klaxon du boulanger Deltour, ces deux dames en profitaient pour échanger avec d'autres villageois quelques nouvelles du pays, cette photo me remet en mémoire de bons souvenirs.
6 sept. 2017
Mon village autrefois (suite)
En voyant cette vieille photo, c'est là qu'on se rend compte comment notre mode de vie à bien changé, en commençant par la façon de travailler dans nos campagnes.
Nous sommes juste après la première guerre mondiale, cette vue a été prise au Paven, juste après vers 1920.
Estiéïnou habitait Le Paven, il était un des rares rescapés (d''Auxillac) de la grande guerre, on le voit ici sur cette photo en gros plan, avec sa faux sur l'épaule, c'était un homme très adroit, il travaillait admirablement le bois, il avait fait plusieurs tombereaux (chars à bœufs) la pierre aussi, beaucoup de murs du Paven avaient été battis par cet homme, et souvent quand je passe devant aujourd'hui je pense à lui, c'était un homme heureux, il chantait toujours en travaillant, peut être pour oublier ce qu'il avait vécu, durant toutes ces années d'exil, et de captivité, ce dont il ne voulait jamais parler.
C'est pour perpétrer le souvenir de cet homme (que j'ai bien connu) que j'ai écri aujourd'hui ce sujet.
Nous sommes juste après la première guerre mondiale, cette vue a été prise au Paven, juste après vers 1920.
Estiéïnou habitait Le Paven, il était un des rares rescapés (d''Auxillac) de la grande guerre, on le voit ici sur cette photo en gros plan, avec sa faux sur l'épaule, c'était un homme très adroit, il travaillait admirablement le bois, il avait fait plusieurs tombereaux (chars à bœufs) la pierre aussi, beaucoup de murs du Paven avaient été battis par cet homme, et souvent quand je passe devant aujourd'hui je pense à lui, c'était un homme heureux, il chantait toujours en travaillant, peut être pour oublier ce qu'il avait vécu, durant toutes ces années d'exil, et de captivité, ce dont il ne voulait jamais parler.
C'est pour perpétrer le souvenir de cet homme (que j'ai bien connu) que j'ai écri aujourd'hui ce sujet.
17 août 2017
Mon village
Mon village a bien changé
Par ce bel après midi le lavoir du ruisseau est occupé sans doute par Ester V......., ou Marthe L..... qui ont amené leur linge, et le battoir, sur une brouette, en même temps elles font un brin de causette avec Cyprien B.... revenant de la pêche.
De l'autre coté du ruisseau, dans le pré des Londes Mr Ambroise A.... a garé définitivement sa vieille rosalie, pendant que le linge d'Alix (son épouse) sèche.
Lucienne et Jean M......sont en retraite depuis peu, Lucienne a fait aussi sa grande lessive, le linge est étendu dans le jardin,
Les volets de Nini, L..... (la Camiloune) sont ouverts, son fils Georges de Paris, (avec sa petite famille) doit être arrivé. !
Au Catelmas, il y a du monde sur le balcon de Clorinde, elle doit faire un brin de causette en compagnie de sa voisine Arthémise ou de la Réjounette.
Chez la maison Arnal c'est le plein boum, Lili fait taxi à l'occasion, il est sans doute parti à la gare de Banassac , au train, chercher des Marseillais, une famille de locataires venus passer quelques jours de vacances dans notre belle vallée, pendant ce temps Simone s'affaire au café, et en cuisine.
Sur la place du monument une R16, sans doute celle de Pierre H......., (encore un autre Parisien) qui doit être entrain de prendre un verre (en terrasse) et en grande discussion avec Gustette, Touguet, et Léon, Mr Jacques viendra un peu plus tard grossir le groupe.
A travers cette vieille photo j'ai voulu (avec mes souvenirs) vous faire revivre la vie de mon village dans les années soixante dix.
Par ce bel après midi le lavoir du ruisseau est occupé sans doute par Ester V......., ou Marthe L..... qui ont amené leur linge, et le battoir, sur une brouette, en même temps elles font un brin de causette avec Cyprien B.... revenant de la pêche.
De l'autre coté du ruisseau, dans le pré des Londes Mr Ambroise A.... a garé définitivement sa vieille rosalie, pendant que le linge d'Alix (son épouse) sèche.
Lucienne et Jean M......sont en retraite depuis peu, Lucienne a fait aussi sa grande lessive, le linge est étendu dans le jardin,
Les volets de Nini, L..... (la Camiloune) sont ouverts, son fils Georges de Paris, (avec sa petite famille) doit être arrivé. !
Au Catelmas, il y a du monde sur le balcon de Clorinde, elle doit faire un brin de causette en compagnie de sa voisine Arthémise ou de la Réjounette.
Chez la maison Arnal c'est le plein boum, Lili fait taxi à l'occasion, il est sans doute parti à la gare de Banassac , au train, chercher des Marseillais, une famille de locataires venus passer quelques jours de vacances dans notre belle vallée, pendant ce temps Simone s'affaire au café, et en cuisine.
Sur la place du monument une R16, sans doute celle de Pierre H......., (encore un autre Parisien) qui doit être entrain de prendre un verre (en terrasse) et en grande discussion avec Gustette, Touguet, et Léon, Mr Jacques viendra un peu plus tard grossir le groupe.
A travers cette vieille photo j'ai voulu (avec mes souvenirs) vous faire revivre la vie de mon village dans les années soixante dix.
8 juin 2017
Le rempailleur de chaises
Petit métier disparu !
Ah, le passage du rempailleur de chaises, cela évoque pour moi bien des souvenirs.
Cet homme là passait environ tous les deux ou trois ans, c'était toujours le même, avec son balluchon sur le dos, (contenant son outillage) allant de maison en maison, pour proposer ses services, il restait parfois une quinzaine de jours, voir plus, dans le village.
Il rempaillait les chaises usées par le temps, les réparait, mais en fabriquait aussi, moyennant fourniture du bois, le midi et le soir il partageait nos repas, et la nuit tombée dormait chez l'habitant, parfois dans la grange, à même le foin.
Ah, le passage du rempailleur de chaises, cela évoque pour moi bien des souvenirs.
Cet homme là passait environ tous les deux ou trois ans, c'était toujours le même, avec son balluchon sur le dos, (contenant son outillage) allant de maison en maison, pour proposer ses services, il restait parfois une quinzaine de jours, voir plus, dans le village.
Il rempaillait les chaises usées par le temps, les réparait, mais en fabriquait aussi, moyennant fourniture du bois, le midi et le soir il partageait nos repas, et la nuit tombée dormait chez l'habitant, parfois dans la grange, à même le foin.
28 avr. 2017
Cela se passait à Corréjac
Ce n'était pas la chêvre de Mr Seguin, mais par contre cette dame était bien venue présenter ce jour là sa biquette au bouc de Mr Seguin de Corréjac, ces trois personnages figurant sur cette carte photo ont été identifiés,
La dame en question, que l'on avait surnommée lo frisado, à cause de sa chevelure, avait été veuve jeune, et beaucoup de mérite car elle avait élevé ses deux enfants, et cela pendant la dernière guerre, elle tenait seule le célèbre commerce (café, restaurant, épicerie) du village, un peu plus tard son fils Lili, bien connu des Auxillacois, avec Simone son épouse prendront la relève.
La dame en question, que l'on avait surnommée lo frisado, à cause de sa chevelure, avait été veuve jeune, et beaucoup de mérite car elle avait élevé ses deux enfants, et cela pendant la dernière guerre, elle tenait seule le célèbre commerce (café, restaurant, épicerie) du village, un peu plus tard son fils Lili, bien connu des Auxillacois, avec Simone son épouse prendront la relève.
2 févr. 2017
Au village autrefois
Corréjac autrefois
Il me semble que c'était hier et pourtant ces photos ont au moins soixante ans,
Si je publie aujourd'hui ces images, c'est en hommage et en souvenir de Marius et Germaine P, des personnes qui ont marqué ma jeunesse, et ma mémoire .
Ce couple de petits petits paysans vivaient humblement, Marius P travaillait ses terres encore comme l'avaient fait ses parents, ses grands parents, avec sa paire de vaches, le labour s'effectuait à la charrue, après les foins rentrés, c'était le temps de la moisson, Marius n'avait pas de batteuse, et c'était encore les vaches qui lui servaient dans la cour, (laïro en Lozérien) on appelait ça faire la caoucado, il fallait disposer les gerbes et faire tourner les vaches afin de séparé le blé, et l'avoine, de la paille, ensuite il fallait ramasser le grain dans des paillassons, et le passer au ventaïré.
Il me semble que c'était hier et pourtant ces photos ont au moins soixante ans,
Si je publie aujourd'hui ces images, c'est en hommage et en souvenir de Marius et Germaine P, des personnes qui ont marqué ma jeunesse, et ma mémoire .
Ce couple de petits petits paysans vivaient humblement, Marius P travaillait ses terres encore comme l'avaient fait ses parents, ses grands parents, avec sa paire de vaches, le labour s'effectuait à la charrue, après les foins rentrés, c'était le temps de la moisson, Marius n'avait pas de batteuse, et c'était encore les vaches qui lui servaient dans la cour, (laïro en Lozérien) on appelait ça faire la caoucado, il fallait disposer les gerbes et faire tourner les vaches afin de séparé le blé, et l'avoine, de la paille, ensuite il fallait ramasser le grain dans des paillassons, et le passer au ventaïré.
16 janv. 2017
C'est la fête au village
Autrefois il y avait deux fêtes au village, la kermesse, et la fête votive, cette dernière était le 1er Dimanche de Septembre, c'était la tradition.
La kermesse paroissiale était organisée par la paroisse et se déroulait dans un pré ombragé, " le pré de Rounel " prêté par Mr C... du Paven, généralement cette fête se déroulait un Dimanche de Juillet, ainsi les résidents de l'extérieur étaient déjà en vacances et participaient à la fête, c'était en même temps une fête familiale, après la messe dominicale, on buvait l'apéritif, à l'ombre du gros noyer, et après avoir trinqué ceux qui le désiraient pouvait même manger sur place, et l'après midi on dansait la bourrée, (au son de l'accordéon) avec les disques de Martin Cayla, et de Georges Cantournet, il y avait aussi le stand de tir, le jeu de quilles, les enfants n'étaient pas oubliés, avec la course aux sacs, la pèche à la ligne, les promenades en poney, etc, et pour clôturer la journée le dîner sous les arbres, ce sont de bons souvenirs qui ont marqué ma jeunesse !
23 déc. 2016
Auxillac - Histoire de vote
De tout temps et notamment dans les campagnes, les citoyens Lozériens en age de voter ont fait acte de civisme lors des élections, que ce soit sur le plan national, régional, cantonal, et je dirai même un peu plus sur le plan local, Auxillac n'échappant pas à cette règle.
Au tout début du siècle dernier et même avant il n'y avait pas tous les partis que nous connaissons actuellement, il y avait seulement les blancs et les rouges, et il n'y avait que les hommes qui votaient.
A lire ce rapport de protestations du camp adverse, on y relate 17 irrégularités pour tout le canton, pas mal pour une élection cantonale, cela c'était passé sous la troisième république, ce n'est pas triste à lire, quand on dit que c'était mieux avant, ça n'a pas toujours été le cas, en voici une preuve flagrante .
Et voici ci dessous le premier fait relaté, cela s'était passé sur la commune d'Auxilac.
Au tout début du siècle dernier et même avant il n'y avait pas tous les partis que nous connaissons actuellement, il y avait seulement les blancs et les rouges, et il n'y avait que les hommes qui votaient.
A lire ce rapport de protestations du camp adverse, on y relate 17 irrégularités pour tout le canton, pas mal pour une élection cantonale, cela c'était passé sous la troisième république, ce n'est pas triste à lire, quand on dit que c'était mieux avant, ça n'a pas toujours été le cas, en voici une preuve flagrante .
Et voici ci dessous le premier fait relaté, cela s'était passé sur la commune d'Auxilac.
19 déc. 2016
Auxillac - et l'histoire du chemin de fer
Les travaux de la construction de la ligne des Causses (Béziers-Neussargues) furent engagés par la Cie des chemins de fer de Graissessac, et puis par la nouvelle Cie du Midi, travaux entrepris à Béziers en 1853, pour atteindre Neussargues en 1888,
La section Séverac le Château, La Mothe, (future gare de Banassac) fut ouverte le 14 Août 1883, puis le tronçon Banassac-Marvejols ouvert le 3 Mai 1884
Ce jour là lors du passage du premier train, de nombreux Auxillacois firent le déplacement pour voir passer cette machine qui se déplaçait en crachant une grande fumée noire.
Durant les travaux en plus du nombreux personnel engagé par la compagnie du Midi, la dite Cie fit appel à de la main d'oeuvre locale, ce devait être d'ailleurs le cas tout au long de la ligne, au fur et à mesure de l'avancement des travaux, notamment pour aider à construire les nombreux ouvrages d'art, dont les trois tunnels se trouvant dans la traversée de la commune, les tunnels de Salmon 221 m, d'Auxillac 201 m, et de Célets 614 m, comme on peut le voir sur cette photo d'époque lors du percement du tunnel d'Auxillac, où plusieurs personnes d'Auxillac figurent sur cette vue.
Une partie du personnel de la Cie venait aussi se restaurer au village, des traces des vestiges du restaurant du chemin de fer, sont encore visibles sur une maison située entre la maison Abinal et l'ancien presbytère
Des petites maisons d'habitations avaient été construites le long de la ligne, pour loger les ouvriers, sur le chemin des Paroussines, aux lieues dits la Coustasse, aux Estrémougues, entre Jarnelles et les Ajustons.
Au lieue dit Jarnelles une maison fut construite par la Cie pour loger les agents du service de la voie, cette habitation est encore visible (vendue par la Cie depuis, mais toujours habitée) de nos jours.
En 1932, lors de l'électrification de la ligne, la Compagnie du Midi fit à nouveau appel à des gens du cru, j'ai connu au moins deux personnes du village ayant travaillé en tant que saisonniers.
A l'origine lors de la construction de la ligne une gare pour Auxillac avait été demandé, par Mr Alla Martin (maire de l'époque) mais la compagnie avait formellement refusé, comme je l'ai dit sur un précédent sujet il fallut attendre 1949, ou la demande du maire Mr Prieur Lucien fut enfin exaucée, ceci grâce à l'aide d'un Auxillacois qui était cadre au chemin de fer, au service de la voie, Mr M..... était voisin de l'ingénieur en chef de la compagnie responsable des voies et bâtiments, il lui fit part de la requête de M Prieur, et c'est ainsi que l'on put enfin avoir une halte, avec arrêt des trains à Auxillac-Montjézieu.
C'est Mr M... lui même qui m'avait raconté tout cela, lors de mon trop court séjour en gare de Béziers.
Ci joint en illustration, deux photos d'époque, une de la construction du tunnel d'Auxillac, et l'autre le pn côté nord , avec la maison de garde barrière, la ligne venait juste d'être ouverte.
26 nov. 2016
Le café Védrines
Auxillac - et les cafés d'antan.
Au début du siècle dernier on comptait au village quatre cafés, ces auberges étaient mentionnés sur les Bottins, (le célèbre Bottin Didot), parmi les noms retenus Maurizy, Astruc, (Finoune), la Réjounette, et Mélanie Védrines, (lo Védrinésso)
Puis plus tard les deux derniers cafés dont les gens de ma génération se souviennent, celui de la Vve Arnal, et de son fils Elie (Lili et Simone), qui prit la suite, sans oublier Mme Lacas (Rosinette) puis Auguste son fils, plus connu parmi les anciens Auxillacois sous le nom de Gustète.
Ci contre sur cette vieille carte photo datant de 1934, le café de Mélanie, (j'ai bien connu cette dame) situé à l'entrée du village, près du monument aux morts, on y voit au dessus de la porte l'enseigne café, mais aussi deux plaques émaillées, pub d'un célèbre apéritif, et pour une célèbre banque, qui d'ailleurs existe encore de nos jours.
Au début du siècle dernier on comptait au village quatre cafés, ces auberges étaient mentionnés sur les Bottins, (le célèbre Bottin Didot), parmi les noms retenus Maurizy, Astruc, (Finoune), la Réjounette, et Mélanie Védrines, (lo Védrinésso)
Puis plus tard les deux derniers cafés dont les gens de ma génération se souviennent, celui de la Vve Arnal, et de son fils Elie (Lili et Simone), qui prit la suite, sans oublier Mme Lacas (Rosinette) puis Auguste son fils, plus connu parmi les anciens Auxillacois sous le nom de Gustète.
Ci contre sur cette vieille carte photo datant de 1934, le café de Mélanie, (j'ai bien connu cette dame) situé à l'entrée du village, près du monument aux morts, on y voit au dessus de la porte l'enseigne café, mais aussi deux plaques émaillées, pub d'un célèbre apéritif, et pour une célèbre banque, qui d'ailleurs existe encore de nos jours.
9 nov. 2016
Auxillac - Le Conseil Municipal
Lou coussel
Le conseil municipal juste après l'élection de 1945 au grand complet pour la pose photo.
Le Maire Mr Prieur Lucien du Paven, avec son adjoint Mr Boissonnade Emile (dit Cambuzette) du Moulinet, et ses sept conseillers municipaux.
Tout le village ou presque était représenté Auxillac, Le Paven, Corréjac, Marijoulet, Chardonnet, et même Flouret.
Mr Prieur du Paven fit quatre mandats de maire, de 1945 à 1965, un record de longévité dans l'histoire du village, il faut rappeler aussi que Mr Clavel Charles du Paven, fit aussi plusieurs mandats, de 1908 à 1935, mais les trois premiers mandats en tant qu'adjoint, le maire étant alors Mrg Charles de Ligonnès, Evèque de Rodez, et maire du village, il avait délégué (durant son ministère) ses pouvoirs de maire à son adjoint.
C'est sous le mandat de Mr Prieur que la halte d'Auxillac fut ouverte (en 1949), puis l'adduction d'eau , l'eau au robinet en 1960, et sous le mandat de Mr Clavel Charles l'électrification d'Auxillac et du Paven en 1931, puis ce fut un peu plus tard pour Marijoulet et Chardonnet, Corréjac, ainsi que pour les fermes isolées.
Depuis 1972 le village d'Auxillac a été rattaché à la commune de La Canourgue.
Le conseil municipal juste après l'élection de 1945 au grand complet pour la pose photo.
Le Maire Mr Prieur Lucien du Paven, avec son adjoint Mr Boissonnade Emile (dit Cambuzette) du Moulinet, et ses sept conseillers municipaux.
Tout le village ou presque était représenté Auxillac, Le Paven, Corréjac, Marijoulet, Chardonnet, et même Flouret.
Mr Prieur du Paven fit quatre mandats de maire, de 1945 à 1965, un record de longévité dans l'histoire du village, il faut rappeler aussi que Mr Clavel Charles du Paven, fit aussi plusieurs mandats, de 1908 à 1935, mais les trois premiers mandats en tant qu'adjoint, le maire étant alors Mrg Charles de Ligonnès, Evèque de Rodez, et maire du village, il avait délégué (durant son ministère) ses pouvoirs de maire à son adjoint.
C'est sous le mandat de Mr Prieur que la halte d'Auxillac fut ouverte (en 1949), puis l'adduction d'eau , l'eau au robinet en 1960, et sous le mandat de Mr Clavel Charles l'électrification d'Auxillac et du Paven en 1931, puis ce fut un peu plus tard pour Marijoulet et Chardonnet, Corréjac, ainsi que pour les fermes isolées.
Depuis 1972 le village d'Auxillac a été rattaché à la commune de La Canourgue.
19 mai 2016
Auxillac - L'école suite
C'était au mois de Mai 1957
Lors d'une sortie, à l'occasion de notre voyage scolaire.
Cette année là notre maîtresse nous avait amené visiter les caves de Roquefort, nous avions pris le train omnibus (de bon matin) à la petite halte d'Auxilac, arrivés en gare de Tournemire, ce fut la pose photo avant de gravir la dure montée vers les célèbres caves, la gare étant distante de plusieurs kilomètres, aussi le soir nos petites jambes étaient bien fatiguées après cette dure journée, mais combien ravis, de rentrer chez nous et de raconter à nos parents ce que nous avions vu au cours de cette belle sortie.
Je pense que certains Auxillacois se reconnaîront même s'ils ont un peu vieilli.
Lors d'une sortie, à l'occasion de notre voyage scolaire.
Cette année là notre maîtresse nous avait amené visiter les caves de Roquefort, nous avions pris le train omnibus (de bon matin) à la petite halte d'Auxilac, arrivés en gare de Tournemire, ce fut la pose photo avant de gravir la dure montée vers les célèbres caves, la gare étant distante de plusieurs kilomètres, aussi le soir nos petites jambes étaient bien fatiguées après cette dure journée, mais combien ravis, de rentrer chez nous et de raconter à nos parents ce que nous avions vu au cours de cette belle sortie.
Je pense que certains Auxillacois se reconnaîront même s'ils ont un peu vieilli.
21 avr. 2016
On trinque chez Lili
Mr Prieur Lucien, maire d'Auxillac avait réuni ce jour là au bistrot du village quelques uns de ces concitoyens, plutôt une partie du village de Chardonnet, pour parler sans doute d'un projet, soit adduction d'eau, ou peut être ouverture de la route reliant Marijoulet à Chanac par les Fonts.
Certainement un évènement important dans la vie du village, puisque le photographe de Marvejols avait fait le déplacement pour immortaliser cette rencontre
Photo publiée avec l'aimable autorisation de Joseph P, qui m'a autorisé de diffuser son document
Certainement un évènement important dans la vie du village, puisque le photographe de Marvejols avait fait le déplacement pour immortaliser cette rencontre
Photo publiée avec l'aimable autorisation de Joseph P, qui m'a autorisé de diffuser son document
5 janv. 2016
Auxillac et le Bottin
Le Bottin c'était une mine d'information, sur nos villes, et villages, c'est ainsi qu'on y apprends qu'en 1884 le village d'Auxillac, comptait 701 habitants,
Voici quelques extraits des annuaires de ma collection
En 1894, aubergiste Maurizy, un fabriquant de chaux, Mr Martin Alla, et 615 habitants,
1920, maire Dupont de Ligonnès, et évêque de Rodez, deux épiciers, un cordonnier, un tailleur, deux menuisiers, un tabac, deux maréchaux- férrants, et 402 habitants,
1935 le maire Clavel Charles du Paven, curé Jourdan, et 362 habitants, l'électricité au village est mentionné le 115 volts,
1942 pendant la guerre maire Malaval Fernand de Flouret, commence à y figurer des numéos de téléphone, au château de Booz, M Lapomarède, tel 1, Transports Reversat du Pont de Salmon , tél 2, nombre d'habitants 355 ,
Nouveau proprétaire du château de Booz, Mr de la Pomarède
En 1967, le maire Léonce Clavel du Paven, l'instituteur Pepin, et curé Bonnal, s'y rajoute tél 0 la cabine d'Auxillac, les postes publics de Corréjac, Marijoulet, l'école de Booz, plus deux particuliers, un maçon au Paven, et une ferme à la Roquette, il n'y avait plus que 243 habitants, y figure aussi la petite halte d'Auxillac.
De tout temps la fête patronale est mentionnée le 1er dimanche de Septembre
En repro ci contre un extrait de l'annuaire de 1920, cliquer dessus pour l'agrandir.
Voici quelques extraits des annuaires de ma collection
En 1894, aubergiste Maurizy, un fabriquant de chaux, Mr Martin Alla, et 615 habitants,
1920, maire Dupont de Ligonnès, et évêque de Rodez, deux épiciers, un cordonnier, un tailleur, deux menuisiers, un tabac, deux maréchaux- férrants, et 402 habitants,
1935 le maire Clavel Charles du Paven, curé Jourdan, et 362 habitants, l'électricité au village est mentionné le 115 volts,
1942 pendant la guerre maire Malaval Fernand de Flouret, commence à y figurer des numéos de téléphone, au château de Booz, M Lapomarède, tel 1, Transports Reversat du Pont de Salmon , tél 2, nombre d'habitants 355 ,
Nouveau proprétaire du château de Booz, Mr de la Pomarède
En 1967, le maire Léonce Clavel du Paven, l'instituteur Pepin, et curé Bonnal, s'y rajoute tél 0 la cabine d'Auxillac, les postes publics de Corréjac, Marijoulet, l'école de Booz, plus deux particuliers, un maçon au Paven, et une ferme à la Roquette, il n'y avait plus que 243 habitants, y figure aussi la petite halte d'Auxillac.
De tout temps la fête patronale est mentionnée le 1er dimanche de Septembre
En repro ci contre un extrait de l'annuaire de 1920, cliquer dessus pour l'agrandir.
16 déc. 2015
Sur la cour de L'Ecole
Ces photos datent de 1958, c'était pour moi une année charnière, l'année du certif, les bancs, la cour de l'école c'était fini !
Je me souviens que notre maîtresse, aimait bien nous prendre en photos, cela à l'occasion de sorties, de communions, et même (comme ici) dans la cour de l'école,
Ce sont des clichés souvenir, certains du village sans doute se reconnaîtront.
Sur les bancs de l'école, les récrés, les devoirs, les punitions aussi, les petites vacances, puis les grandes, et puis à nouveau la rentrée, avec de nouvelles têtes pour la maîtresse, tout cela est gravé à jamais dans nos mémoires,
Le temps a passé, ces enfants sont devenus à leur tour parents, grands parents.
Nos enfants, et petits enfants (pour certains) sont à nouveau dans cette école, qui a changé depuis, certains hélas nous ont quittés, c'est ainsi et c'est la vie qui continue !
Je me souviens que notre maîtresse, aimait bien nous prendre en photos, cela à l'occasion de sorties, de communions, et même (comme ici) dans la cour de l'école,
Ce sont des clichés souvenir, certains du village sans doute se reconnaîtront.
Sur les bancs de l'école, les récrés, les devoirs, les punitions aussi, les petites vacances, puis les grandes, et puis à nouveau la rentrée, avec de nouvelles têtes pour la maîtresse, tout cela est gravé à jamais dans nos mémoires,
Le temps a passé, ces enfants sont devenus à leur tour parents, grands parents.
Nos enfants, et petits enfants (pour certains) sont à nouveau dans cette école, qui a changé depuis, certains hélas nous ont quittés, c'est ainsi et c'est la vie qui continue !
19 nov. 2015
Les quatre saisons
Mon village au fil des saisons
Autrefois il y avait de vraies saisons, aussi quand le printemps était enfin arrivé, c'était signe de beaux jours, de journées plus longues, avec le chant du coucou, la nature qui s'éveillait, puis suivait les longues journées d'été, avec l'arrivée des vacances pour les écoliers, et aussi de quelques touristes, les travaux des champs, fenaison, moisson, battages, etc, avec l'automne, la nature se parait de belles couleurs, pour les enfants, les ados, c'était la rentrée des classes, pour les paysans d'autres travaux, tels que les labours, les semailles, les coupes du bois de chauffage pour l'hiver !
Enfin la morte saison, l'hiver était là, avec ses journées plus courtes, la saison des pluies, de la neige, mais malgré tout des journées bien occupées avec le soin des bêtes, la traite, la tuaille du cochon, et aussi occuper les longues soirées, soit à table, devant la cuisinière, ou la cheminée, il n'y avait pas encore la télé, je regrette ce temps !
Autrefois il y avait de vraies saisons, aussi quand le printemps était enfin arrivé, c'était signe de beaux jours, de journées plus longues, avec le chant du coucou, la nature qui s'éveillait, puis suivait les longues journées d'été, avec l'arrivée des vacances pour les écoliers, et aussi de quelques touristes, les travaux des champs, fenaison, moisson, battages, etc, avec l'automne, la nature se parait de belles couleurs, pour les enfants, les ados, c'était la rentrée des classes, pour les paysans d'autres travaux, tels que les labours, les semailles, les coupes du bois de chauffage pour l'hiver !
Enfin la morte saison, l'hiver était là, avec ses journées plus courtes, la saison des pluies, de la neige, mais malgré tout des journées bien occupées avec le soin des bêtes, la traite, la tuaille du cochon, et aussi occuper les longues soirées, soit à table, devant la cuisinière, ou la cheminée, il n'y avait pas encore la télé, je regrette ce temps !
19 avr. 2014
Notre Eglise, et son nouveau clocher
Le Samedi 5 Avril dernier à été un grand jour pour les habitants du village, l'église retrouvait à nouveau son clocher, cela a été une opération spectaculaire.
Après plusieurs mois de travaux effectués par une grande entreprise locale, la toiture de l'église à été refaite, ainsi que son clocher, d'aprés les écrits la dernière réfection remonterait à 1922, lorsque Mgr de Ligonnès était encore maire du village.
Il faut rappeler que la paroisse était dans l'ancien temps située à Salmon, l'église d'Auxillac fut construite qu'en 1826, lors de la démolition et la réfection du clocher cet hiver 2014, on a retrouvé un des bois (un corbeau faisant partie de la charpente) daté de 1828,. ceci confirmerait bien la construction de l'église à cette date.
Auparavant il y aurait eu à cet emplacement une petite chapelle, mais ceci reste à confirmer.
Quant à l'église de Salmon elle aurait été construite vers l'an 1360, lorsque Urbain V était pape, la maman de ce dernier étant originaire du village voisin Montférrand .

Après plusieurs mois de travaux effectués par une grande entreprise locale, la toiture de l'église à été refaite, ainsi que son clocher, d'aprés les écrits la dernière réfection remonterait à 1922, lorsque Mgr de Ligonnès était encore maire du village.
Il faut rappeler que la paroisse était dans l'ancien temps située à Salmon, l'église d'Auxillac fut construite qu'en 1826, lors de la démolition et la réfection du clocher cet hiver 2014, on a retrouvé un des bois (un corbeau faisant partie de la charpente) daté de 1828,. ceci confirmerait bien la construction de l'église à cette date.
Auparavant il y aurait eu à cet emplacement une petite chapelle, mais ceci reste à confirmer.
Quant à l'église de Salmon elle aurait été construite vers l'an 1360, lorsque Urbain V était pape, la maman de ce dernier étant originaire du village voisin Montférrand .

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